Mon histoire d’amour avec Arte RADIO

Ma rencontre fortuite

Comment je suis arrivée sur cette page ? Aucun souvenir. En revanche je me souviens très bien de la sensation de manger bonbon par bonbon les bulles de sons qui apparaissaient sur l’écran de mon PC portable. A chaque bulle, sa durée, son thème, sa voix. Celle qui m’a tout de suite plu était J’ai mal là, celle de Martin WINCKLER dont je n’avais jamais entendu parler avant. Mais j’appréciais aussi diner ‘en compagnie’ d’autres personnes dont le récit me captivait.

Des retrouvailles émouvantes

Quelques années plus tard j’ai reçu de ma nouvelle entreprise un téléphone professionnel iphone. A moi l’expérience Apple et l’appli Podcasts ! Grâce aux conseils avisés de mon entourage je me suis mise à écouter de nombreuses rediffusions d’émissions de radio et suis (re)tombée avec plaisir sur des productions d’ARTE Radio. Voilà qu’on me parlait de nouveau à l’oreille, que j’écoutais des gens qu’on n’entend pas ailleurs, avec cette volonté de respecter leur parole, de se sentir proche d’eux”  (Sylvain GIRE, son responsable éditorial dans un entretien en 2012). Deux pépites : Et là c’est le drame (2017) et Mental FM (2018) de Victoire TUAILLON.

Une relation libre

Aujourd’hui j’écoute surtout les productions d’Arte RADIO via l’application Overcast sur laquelle j’écoute tous mes podcasts mais il existe aussi l’application créée par arteradio qui est aussi bien sympa. Pour une première découverte, je vous conseille d’aller faire un tour sur leur site et de peut-être commencer par les classiques (la “crème de la crème”). Parmi cette sélection voici la mienne :

  • Beatmakers – S1 & S2 (David COMMEILLAS et Samuel HIRSCH) : 10 épisodes dans lesquels des producteurs français racontent le making-off d’un de leurs tubes. Je ne connaissais pas ce métier et je me suis passionnée pour leurs effets, leurs recherches sonores, leurs anecdotes. Ma plus belle découverte : le beatmaker derrière la chanson entêtante et dérangeante « Julien » de DAMSO. Chaque épisode se conclut par la question du son qu’ils préfèrent. Intéressantes réponses, de « la bruit qui tombe » au « silence ».
  • Un podcast à soi (Charlotte BIENAIME) : une sortie que j’attends avec impatience chaque premier mercredi du mois. Chaque épisode « mêle intimité et expertise, témoignages et réflexions, pour aborder les questions de genre, de féminismes, d’égalité entre les femmes et les hommes ». Si vous n’avez pas peur de la controverse, commencez par l’épisode #15 sur la prostitution. J’en suis sortie à fond « pour » ET « contre »…
  • De guerre en fils (François PERACHE et Sabine ZOVIGHIAN) : Un feuilleton en 6 épisodes qui vous tient en haleine, de la petite à la grande Histoire. J’ai personnellement (re?)découvert la nuit sanglante du 17 octobre 1961 à Paris.

Ou si vous avez un peu de temps devant vous, plongez-vous dans leur collection de sons. Vous y retrouverez, comme indiqué dans leur slogan, des “Emissions, reportages, témoignages et bruits pas sages” ! Pour une présentation d’ARTE Radio plus complète, je vous invite à consulter le dossier qui lui était dédié sur le site Syntone pour ses 10 ans…en 2012.